Tout comme les fourmis, notre pouvoir individuel est limité, mais unis, nous pouvons accomplir de grandes choses!

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Le hibakujyumoku

Il y a des arbres qui ont été exposés à la bombe atomique dans un rayon de 2 kilomètres de l’hypocentre mais qui ont survécu. On les appelle hibakujyumoku et on compte 161 arbres enregistrés par l’hôtel de ville à Hiroshima jusqu’à présent. Ils se classifient principalment en trois types. Pour le premier type l’arbre a été exposé mais il reste dans l’endroit original, pour le deuxième type le tronc a été déplacé dans d’autres lieux, pour le dernier type le tronc a été calciné mais l’arbre a poussé à nouveau depuis la racine.
Lors de leur témoignages, les hibakushya parlent souvent de hibakujumoku parce qu’ils se souviennent d’avoir mis trouvé refuge sous un arbre et sont reposés après le bombardement. Les hibakusya brisés mentalement et physiquement ont été touché quand ils ont vu que la plante a développé de nouvelles pousses au printemps suivant . Les gens pensaient que rien ne pousserait pendant 75 ans. Pourtant la nature a bien guérit et elle a donné l’espoir aux victimes pour se relever.

le saule pleureur

Cependant, les arbres se font vieux comme l’humain et ils développent des problèmes de santé. Certains arbres ont pourris et il faut les maintenir en bon état par la main humaine. Le soigneur d’arbre qui s’appelle Chikara HORIGUCHI en prend soins depuis environs 30 ans. Dans son travail, il fait un pansement autour des troncs et ajoute de l’engrais au sol pour donner plus de nutrition aux arbres.
Par ailleurs, l’association municipale à Hiroshima, Green Legacy HIROSHIMA qui s’occupe de la préservation de hibakujyumoku et la distribution de leur graines au monde entier.

 

La famille de vice-président de l’université Oslo s’est rendue à Hiroshima à la fin de mars. Ils sont venu pour rencontre les mères de l’arbre hibakujumoku. À la fin d’année dernière la veille de la cérémonie du prix nobel, la céremonie de donation a eu lieu dans le jardin botanique à Oslo dont le directeur est le président de l’université Oslo. C’est l’université Oslo qui a demandé à l’assocaition d’envoyer les graines de hackberry japonais, palmier sagoutier japonais, ginkgo et kurogane houx. À part les granes qui se sont implantés, nous avons eu la chance de voir l’eucalyptus bombardé. L’eucalyptus grandit en général droit mais l’eucalyptus exposé a le tranc courbe. On dit que cette difformité résulte de la radiation et cela exprime peut-être la souffrance de soi.

 

le kurogane houx

 

 

La bombe nucléaire abîme terriblement non seulement à l’humain, mais aussi tous ce qui est vivant. Les états privilégiés ayant l’arme nucléaire insistent qu’elle fait partie des affaires les plus importants liées à la sécurité nationale, mais ile ne faut pas oublier que l’existence de l’énergie nucléaire elle-même menace toutes les vies sur notre planète.
Le hubakujyumoku est le symbole de paix et de regain et le souvenir se transmet en silence de génération en génération. Je souhaite que la valeur universelle de prendre soins de la nature se dissémine dans le monde entier.

Green Legacy Hiroshima  http://glh.unitar.org

Le cours d’étude Hibakusha

L’un des derniers projets d’ANT-Hiroshima est le cours d’étude Hibakusha (les victimes de la bombe atomique), un cours de 12 sessions qui s’est déroulé d’avril 2017 à mars 2018. L’ancien président du conseil d’administration Nanao KAMADA de l’Hiroshima Atomic Bomb Survivors Relief Foundation est le professeur émérite de l’Université d’Hiroshima. Etant docteur en médecine spécialisé en hématologie et effets biologiques du rayonnement, il a collaboré avec ANT-Hiroshima pour enseigner un cours d’étude.

Le cours d’étude Hibakusha vise à donner à ses participants une connaissance approfondie des effets des rayonnements sur l’individu, en mettant l’accent sur les expériences d’Hibakusha à Hiroshima et Nagasaki, mais aussi dans le monde. Les participants ont essayé de détecter et de mesurer la radioactivité de ces lieux à l’aide d’un compteur Geiger dans un cours, et ils y ont appris l’importance de savoir se servir de cet instrument.

La deuxième partie du cours s’est également portée sur les activités internationales de désarmements mondiaux en s’appuyant sur la campagne mondiale lancée par l’ICAN. Le cours met en relation les faits scientifiques et historiques avec les dangers actuels des armes et énergie nucléaires, reliant le passé et le présent. Une grande partie de son contenu est le résultat d’années de recherche par des individus dévoués dans la coopération continue avec les Hibakusha.

Le personnel d’ANT-Hiroshima a décidé de tenir un deuxième cycle pour 2018-2019. Le cours de cette année permettra de poursuivre son contenu pour couvrir à peu près la même quantité de matière en six sessions au lieu de douze. Les candidats peuvent demander des sujets spécifiques sur le formulaire de demande de cours. ANT-Hiroshima espère spécifiquement que les jeunes, les enseignants, et les personnes travaillant en lien avec les médias suivront ce cours. Soixante-treize ans après le bombardement, il est de plus en plus difficile de récolter les témoignages des hibakusha puisque ils sont de moins en moins nombreux. La nouvelle génération doit transmettre de manière authentique ce qu’il s’est produit à Hiroshima ce jour-là, aux futures générations. La limite d’âge des participants est maintenant plafonnée à 50 ans dans ce contexte.

D’après les participants précédents, l’expérience a été positivie et tous sont heureux d’avoir suivi le cours d’Hibakusha. Cela leur a permis de partager leur point de vue et leur avis les uns avec et les autres. À la fin de ce cours, certains d’entre eux ont même pris l’initiative de s’engager dans les activités de la paix par eux-mêmes. Ils sont allés aux camps de concentration et d’extermination à  Auschwitz en transmettant ce qu’ils avaient appris en cours, et ont même échangé des idées avec des étudiants sur place. Une  infirmière a amené des livres de Sadako au Vietnam. Les autres essayaient de transmettre le message de la paix à travers des films et aussi en tant que personnel de l’ONG. La présidente de l’ANT souhaite que les participants passent à l’action à partir des enseignements tirés du cours d’étude, ce que font déjà les participants précédents.

Pour ceux qui voudraient participer en ligne, je vous présente le livre écrit par le professeur du cours, Nanao KAMADA. Il avait écrit le livre en 2005 à l’occasion du soixantième anniversaire du bombardement atomique. La traduction française de ce livre s’intitule LA VIEILLE DAME D’HIROSHIMA. Cet ouvrage a pour objectif de partages des connaissances de façon accessible, pour que même les collégiens(ennes) et les lycéens(nnes) puissent le comprendre. Il est constitué de trois parties : celle du passé, d’aujourd’hui et du futur. En ce qui concerne l’influence du rayonnement radioatif sur l’individu dans le domaine scientifique et sociologique, la vieille dame à travers son témoignage, répond avec clarté et précisions aux questions posées.

Ouvrez le ci-joint PDF et lisez LA VIEILLE DAME D’HIROSHIMA! http://www.ippnw.org/pdf/La%20vieille%20dame%20Hiroshima.pdf

Le projet de livre Sadako SASAKI

ANT soutien le livre de Sadako dans le cadre d’un projet de la paix internationale. Ce livre écrit par Shiho UMINO s’intitule Le voyage de la grue en papier. En emportant des prières de Sadako. Il parle d’une petite fille qui s’apelle Sadako SASAKI qui a été exposée à la bombe atomique est morte à cause d’une leucémie 10 ans après le bombardement. Il s’agit également d’un récit des enfants qui étaient les camarades de Sadako et qui ont construit le monument de la paix des enfants.

ANT espère que ce livre donnera du courage et de l’espoir aux enfants souffrant des conflits et désastres naturelles. ANT souhaite aussi que l’humain n’utilise plus la bombe atomique. Cet ouvrage est déja traduit en 27 langues dont l’anglais, le népalais, le chinois, le tagalog et le coréen (etc.), et ce nombre de traduction continue d’augmenter aujourd’hui. Pour la traduction, ANT fait appel aux gens en relation avec le bureau, par exemple aux japonais qui vivent à l’étranger ou aux étrangers qui habitent au Japon pour travailler. Pour finir la reliure, les bénévoles collent des étiquettes traduites sur des livres et après nous les distribuons aux gens dans le monde entier.

Nous avons accueilli trois Turcs dans le bureau de l’ANT. Pour l’un d’entre eux, Hüseyin qui travaille à Istanbul, c’était la deuxième fois qu’il venait au Japon et la première fois qu’il venait à Hiroshima. Cette fois, le personnel d’ANT a expliqué le projet de l’histoire de Sadako et a présenté l’arbre exposé à la bombe atomique en utilisant le Kamishibai(le théâtre d’image). Il a dit que presque tout le monde en Turquie connaîssait l’histoire d’Hiroshima parce qu’ils l’apprennent à l’école.

Avant de venir au bureau, il s’est rendu au Parc du Mémorial de la Paix et il a visité le musée mémorial de la paix. Il a laissé un message sur le carnet dans le musée destiné aux gens du monde entier: son ressenti après avoir regardé l’exposition et l’importance d’en savoir plus sur ce qui s’est passé à Hiroshima ce jour-là. Il comprenait mieux ce qu’avait vécu Hiroshima après cette visite du musée.

Il a dit qu’il aimerait bien voir ce livre du voyage de la grue en papier en version turque et il a promis de le traduire. L’histoire du Monument de la paix des enfants se répand par la bonne volonté de gens comme lui. J’ai hâte de voir ce livre en turc!